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vieraskieliset / en-francais

Pense à moi

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
5.12.2019 15.39

Juttua muokattu:

2.1. 11:02
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« Sou­viens-toi de moi qu­and tu t’ap­p­roc­hes le Père Célèste. » De nomb­reux per­son­nes m’ont dit ain­si en fai­sant leurs adie­ux. Ou tout simplé­ment : « Pen­se à moi. »

J’ai pensé que cet­te de­man­de n’a pas été une bel­le ma­niè­re seu­le­ment, mais un re­cours d’un faib­le chrétien qui voud­rait qu’on prie pour lui. Ce­lui qui présen­te une tel­le de­man­de veut sur­tout gar­der la foi et ar­ri­ver au ciel.

Il me vient à l’esp­rit de temps en temps un ami avec qui j’ai parlé des qu­es­ti­ons cru­ci­a­les de la vie. Il gar­dait un sou­ve­nir dou­lou­reux du mo­ment où il avait re­noncé à la foi per­son­nel­le.

Pour­tant, il ne m’a pas exp­li­qué pour­quoi il avait re­nié sa foi. Il a dit que tu le sais bien, le péché em­por­te la foi du cœur. Je lui ai dit : « Mais tu as bien le droit de croi­re la rémis­si­on de tes péchés. C’est avec plai­sir que je te prêche le par­don au nom et au sang de Jésus. »

« Oui, je le sais mais pas main­te­nant. Je vais cer­tai­ne­ment fai­re la re­pen­tan­ce plus tard. » Mal­heu­reu­se­ment le bon mo­ment n’est ja­mais venu. C’est avec reg­ret que j’ai réfléchi à ses mots qu­and j’ai ap­p­ris la nou­vel­le de sa mort.

J’ai aus­si un aut­re sou­ve­nir d’une per­son­ne qui avait l’ha­bi­tu­de de me dire : « écou­te, j’ai pro­mis à Dieu de ne pas aban­don­ner cet­te foi. »

J’ai pris l’ha­bi­tu­de de répond­re à cet­te pro­mes­se con­fi­an­te : « Il vaut miex de ne pas trop pro­met­t­re com­me nous ne som­mes que les faib­les cro­yants. Si Dieu le per­met, nous avons la vo­lonté de croi­re et d’ar­ri­ver au ciel. »

La foi a une na­tu­re po­si­ti­ve et el­le don­ne les cho­ses mer­veil­leu­ses à not­re vie. L’Apôpt­re énumè­re les fruits de l’Esp­rit : l’amour, la joie, la paix, la pa­tien­ce, la bonté, la bénig­nité, la fidé­lité, la dou­ceur et la tempé­ran­ce.

Ne sont-ils pas tous les dons dont cha­cun de nous voud­rait se pro­fi­ter pen­dant la vie tem­po­rel­le ? Ils ne résul­tent pour­tant pas de nos ac­tes mais Dieu les don­ne com­me ca­de­au. En plus de ces fruits, que nous ne re­con­nais­sons pas en nous-même, Dieu don­ne la vie éter­nel­le aux siens.

Ce mon­de im­po­se de stric­tes exi­gen­ces à la foi. Un hom­me cro­yant dev­rait être par­fait, sans chu­tes et ac­tes im­mo­raux. Une chute d’une per­son­ne cro­yan­te est une gran­de nou­vel­le par la­qu­el­le on veut décla­rer que la foi n’ai­de fi­na­le­ment pas du tout.

Les chu­tes et le péché sont les cho­ses tris­tes et fa­mi­liè­res aux cro­yants aus­si. Si j’étais un hom­me par­fait, je n’au­rais pas be­soin de grâce, ni de rémis­si­on des péchés, ni de foi.

Ce­lui qui est faib­le a son se­cours en Dieu, com­me l’écrit l’au­teur du Psau­me :

« Eter­nel! j’élève à toi mon âme. Mon Dieu! en toi je me con­fie. » (Ps 25 : 1–2)

Si nous met­tons con­fi­an­ce en nos for­ces, nous nous con­sidé­rons com­me di­ri­ge­ants de la vie ac­tu­el­le ain­si que la vie fu­tu­re. Nous pou­vons es­sa­yer de défi­nir not­re re­pen­tan­ce et not­re fu­tur.

En fin de comp­te, nous ne pou­vons pas contrô­ler nos vies ; même les meil­leu­res ten­ta­ti­ves se ter­mi­nent en ca­tast­rop­he. La mort est le sa­lai­re du péché.

L’apôt­re Paul écrit : « Ain­si donc l’élec­ti­on ne dépend ni de la vo­lonté, ni des ef­forts, mais de Dieu qui fait misé­ri­cor­de. » (Rom 9 : 16).

Mon père avait l’ha­bi­tu­de de me dire pen­dant nos con­ver­sa­ti­ons sur la re­pen­tan­ce et la foi : « Je vais croi­re, si Dieu me mont­re jus­te un mi­rac­le. » Je lui ai listé des mi­rac­les de Dieu mais ils ne sus­ci­tai­ent pas l’intérêt en­vers la foi en lui.

Au cont­rai­re, mes mots l’ont énervé. Ils n’ont pas aidé à main­te­nir une bon­ne re­la­ti­on avec mon père, donc j’ai évité de lui par­ler de la foi.

Même si je n’ai rien parlé, Dieu a agi en mon père. Par une ma­la­die, Dieu l’a préparé pour le mi­rac­le le plus grand, c’est-à-dire, re­ce­voir per­son­nel­le­ment la grâce de Dieu.

à la de­man­de de ma mère, je suis al­lé voir mon père à son che­vet. Qu­and j’ai ba­vardé avec lui des su­jets tem­po­rels, il m’a dit : « Ce gen­re de cho­ses ne m’inté­res­sent plus. »

éton­né, j’ai de­mandé : « Tu t’inté­res­ses aux qués­ti­ons de la foi ? » Il a répon­du oui.

Il était un mo­ment jo­yeux de lui prêcher le par­don de tous les péchés au nom de Jésus et en son sang ex­pi­a­toi­re. Les pleurs sont trans­formés en joie et nous avons tous les deux éprouvé une paix mi­ra­cu­leu­se.

Nous nous som­mes ser­rés les bras et mon père me pa­raîs­sait en­co­re plus cher qu’avant. Les mots de l’apôt­re Paul me vien­nent à l’ésprit qu­and je pen­se à ce mo­ment précie­ux :

« Ain­si, il fait misé­ri­cor­de à qui il veut. »

(Rom 9 : 18)

Aux deux côtés de la croix de Jésus étai­ent pen­du les bri­gands qui avai­ent été jugés à la mort à cau­se de leurs mau­vais œuv­res. L’un des mal­fai­teurs s’est joint aux blasphè­mes et in­ju­ri­ait Jésus en de­man­dant un « mi­rac­le » di­sant : « N’es-tu pas le Christ? Sau­ve-toi toi-même, et sau­ve-nous! » (Luc 23 : 42)

Le cœur de l’aut­re mal­fai­teur s’est ou­vert qu­and il a en­ten­du com­ment Jésus a parlé à son Père et com­ment il a prié son Père pour ceux qui lui fai­sai­ent le mal. Il s’est donc tourné vers Jésus en di­sant : « Sou­viens-toi de moi, qu­and tu viend­ras dans ton règne » (Luc 23 : 42).

Jésus a en­ten­du la de­man­de et aidé le bri­gand : « Je te le dis en vérité, au­jourd’hui tu se­ras avec moi dans le pa­ra­dis » (Luc 23 : 43).

Une per­son­ne cro­yan­te est un en­fant de Dieu et ha­bi­tant de ro­yau­me de Dieu. Nous pri­ons com­me le fait l’au­teur du Psau­me : « Eter­nel! sou­viens-toi de ta misé­ri­cor­de et de ta bonté » (Ps. 25 : 6). En com­pag­nie du peup­le de Dieu nous pou­vons éprou­ver une for­te com­mu­ni­on et prier se­lon les pa­ro­les d’un chant de Sion : « Nous nous por­tons l’un l’aut­re au pro­pi­ti­a­toi­re et dans nos priè­res nous nous sou­ve­nons l’un de l’aut­re. Sur le che­min, nous som­mes dans les soins du Bon Ber­ger et nous le sui­vons en­semb­le. »

(Chant de Sion 122 : 2)

Tex­te : Ola­vi Val­li­vaa­ra

Tra­duc­ti­on : LMK

Ce tex­te est un blog du jour­nal Päi­vä­mies, pub­lié en lig­ne le 9 juin 2019.