JavaScript is disabled in your web browser or browser is too old to support JavaScript. Today almost all web pages contain JavaScript, a scripting programming language that runs on visitor's web browser. It makes web pages functional for specific purposes and if disabled for some reason, the content or the functionality of the web page can be limited or unavailable.
vieraskieliset / en-francais

Parlez de ce qui est bon et utile

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
11.5.2015 15.54

Juttua muokattu:

1.1. 23:53
2020010123532620150511155400

Le point de vue le plus im­por­tant de la let­t­re aux Ephé­siens, c’est la com­mu­ni­on et l’unité des chrétiens. Not­re tex­te don­ne plu­sie­urs con­seils pra­ti­qu­es à ce su­jet. La plu­part d’ex­hor­ta­ti­ons de Paul sont clai­res : di­tes la vérité à vot­re proc­hain, ne vous dis­pu­tez pas, ne par­lez pas de fa­çon mal­sai­ne, chas­sez loin de vous tout sen­ti­ment amer, tou­te ir­ri­ta­ti­on, tou­te colè­re, ain­si que les cris et les in­sul­tes.

Même Jésus s’est mis en colè­re

« Si vous vous met­tez en colè­re, ne péchez pas. » (Éph4 : 26) Ce ver­set peut nous semb­ler as­sez gênant. Paul ex­hor­te ses lec­teurs à ma­ni­fes­ter le sen­ti­ment de colè­re, pour qu’ils puis­sent puis dis­cu­ter de la cau­se de ce sen­ti­ment de fa­çon const­ruc­ti­ve. Le sen­ti­ment de colè­re n’était pas étran­ge même pour le Christ. Dans la Bib­le on ra­con­te la colè­re que res­sen­tait le Christ au mo­ment où il chas­sait les chan­geurs d’ar­gent hors du temp­le ou dis­cu­tait avec les pha­ri­siens sur l’op­por­tu­nité de fai­re du bien le jour du sab­bat (Marc 3 : 1-5).

Quel est le cont­rai­re de l’amour? Ce n’est pas forcé­ment la hai­ne mais plutôt l’in­dif­fé­ren­ce. On peut sans dou­te met­t­re un sig­ne d’éga­lité ent­re l’in­dif­fé­ren­ce et le man­que d’amour, qui sont tous les deux cont­re le vou­loir de Dieu. Il y a un exemp­le d’un tel man­que d’amour dans les pre­miè­res pa­ges de la Bib­le, où Dieu pose la qu­es­ti­on « Où est ton frère Abel? » et Caïn y répond en di­sant : « Je ne sais pas ; suis-je le gar­dien de mon frère, moi? » Cont­rai­re­ment à l’in­dif­fé­ren­ce, la colè­re est un sig­ne que l’aut­re per­son­ne a de l’im­por­tan­ce pour moi. En ef­fet, la colè­re est le plus sou­vent mo­tiv­ée par qu­el­que chose qui nous déran­ge dans not­re re­la­ti­on et qui doit être réglée.

L’amer­tu­me brise l’amour

Ce qui est le problè­me dans la mise en colè­re, c’est que sou­vent, not­re na­tu­re cor­rom­pue ap­pa­raît et que nous mont­rons not­re colè­re en in­sul­tant nos proc­hes par des mots ou des ac­tes méchants ou par des négli­ge­an­ces. Face à ce gen­re de com­por­te­ment, une réac­ti­on hu­mai­ne fa­ci­le se­rait de répond­re au mal par le mal et de de­ve­nir amer. C’est pour­quoi le con­seil que l’on trou­ve dans la let­t­re aux Ephé­siens sur le règle­ment des désac­cords avant le couc­her du so­leil est tou­jours ac­tu­el et im­por­tant. De cet­te fa­çon, nous ne per­met­tons pas au di­ab­le (Éph 4 : 27) de bri­ser et écar­ter l’amour du Christ dans nos cœurs.

« Qu’il ne sor­te de vot­re bouc­he au­cu­ne pa­ro­le mal­sai­ne, mais s’il y a lieu, qu­el­que bon­ne pa­ro­le qui ser­ve à l’édi­fi­ca­ti­on néces­sai­re et com­mu­ni­que une grâce à ceux qui l’en­ten­dent. » (Éph 4 : 29) Sur la base du tex­te d’ori­gi­ne, la ‘pa­ro­le mal­sai­ne’ peut aus­si être tra­dui­te com­me ‘pa­ro­le pour­rie’ ou ‘pa­ro­le qui répand de la pour­ri­tu­re’. Cela couv­re les indé­cen­ces, mais aus­si le fait de par­ler du mal, la médi­san­ce ma­li­cie­u­se, et tout dis­cours qui vi­o­le l’amour. Au lieu de ces pa­ro­les mal­sai­nes, nous dev­ri­ons cherc­her à par­ler d’une fa­çon const­ruc­ti­ve et po­si­ti­ve, et tou­jours pour le bien de nos proc­hes.

Le con­seil de Paul aux Co­los­siens était : « Que vot­re pa­ro­le soit tou­jours ac­com­pagn­ée de grâce, as­sai­son­n­ée de sel » (Col 4 : 6). Le sel empêc­he les ali­ments de pour­rir. Ain­si Paul ex­hor­te-t-il un en­fant de Dieu à ser­vir com­me une let­t­re de mis­si­on ou­ver­te en reflé­tant par sa prop­re vie - en pa­ro­les et en ac­tes - l’amour du Christ qui ap­pel­le les gens au ro­yau­me de Dieu.

« Par­don­nez-vous récip­ro­qu­e­ment »

L’ob­éis­san­ce à la Pa­ro­le de Dieu ga­ran­tie que nous n’at­t­ris­tons pas le Saint Esp­rit de Dieu, par le­qu­el nous avons été scel­lés pour le jour de la rédemp­ti­on. L’en­fant de Dieu a reçu le Saint Esp­rit com­me un ca­de­au dans son cœur. C’est un ca­de­au extrê­me­ment précie­ux qui doit être protégé par tous les mo­yens, par­ce que c’est par ce ca­de­au que nous avons la par­ti­ci­pa­ti­on à la vie éter­nel­le.

Not­re tex­te se ter­mi­ne avec un en­seig­ne­ment qui est bon à re­te­nir tous les jours de not­re vie : « So­yez bons les uns en­vers les aut­res, com­pa­tis­sants, fai­tes-vous grâce récip­ro­qu­e­ment, com­me Dieu vous a fait grâce en Christ. » (Éph 4 : 32). Ici, l’apôt­re Paul ex­hor­te l’Église d’Éphèse à prend­re soin de l’unité et de l’amour mu­tu­el. Dans cet­te tâche, l’élément clé c’est l’évan­gi­le du par­don.

Même si la pa­ro­le de Dieu nous ex­hor­te à évi­ter le mal et à pen­ser à l’intérêt de nos proc­hes, et malgré not­re bon­ne vo­lonté, nous avons du mal à ob­éir à la vo­lonté de Dieu. C’est pour­quoi l’en­fant de Dieu a be­soin de be­au­coup de par­don et be­au­coup de cou­ra­ge de de­man­der et de croi­re le par­don. L’hom­me à qui l’on par­don­ne be­au­coup ai­me be­au­coup.

Tex­te : P. M.

Tra­duc­ti­on : Satu Ko­mu­lai­nen

Sour­ce : Sii­o­nin Lä­he­tys­leh­ti 7-8 / 2014

Teks­tis­sä kä­si­tel­lään seu­raa­vaa raa­ma­tun­koh­taa: Éph 4 : 25-32

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä kie­li­liit­tees­sä 6.5.2015.

21.11.2024

Minä odotan Herraa kuin vartijat aamua, hartaammin kuin vartijat aamua. Ps. 130:6

Viikon kysymys