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vieraskieliset / en-francais

Le serviteur de la Parole

Siionin Lähetyslehti
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2.4.2014 0.00

Juttua muokattu:

1.1. 23:51
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La mis­si­on du ser­vi­teur de la Pa­ro­le se base sur l'ord­re de la mis­si­on don­né par Jésus. Ceux qui cro­yai­ent en Jésus eu­rent la tâche d'ap­por­ter l'évan­gi­le par­tout dans le mon­de. L'Église ap­pel­le les ser­vi­teurs de la Pa­ro­le d'au mi­lieu de l'as­sembl­ée. Leur fonc­ti­on est de proc­la­mer la Pa­ro­le de Dieu, bas­ée sur le fon­de­ment de la Bib­le.

Dans l'Église de Dieu, la proc­la­ma­ti­on de la Pa­ro­le se base sur le com­man­de­ment du grand Maît­re, Jésus lui-même : « Al­lez dans le mon­de en­tier et prêchez la bon­ne nou­vel­le à tou­te la créa­ti­on » (Marc 16 : 15). La mis­si­on du prédi­ca­teur de l'évan­gi­le fut don­n­ée à ceux qui cro­yai­ent en Seig­neur Jésus, qui le sui­vai­ent et qui avai­ent l'Esp­rit que Jésus avait en­vo­yé à ses apôt­res. Même à présent, cha­que cro­yant fait par­tie du sa­cer­do­ce ro­yal, dont la mis­si­on est d'an­non­cer les gran­des œuv­res de Dieu (1 Pier­re 2 : 9).

L'ap­pel de l'Église

En plus du sa­cer­do­ce général, en tous les temps, l'Église de Dieu a ap­pelé, d'au mi­lieu de l'as­sembl­ée, des frères à ser­vir com­me prédi­ca­teurs. De cet­te ma­niè­re, par exemp­le à An­ti­oc­he, Bar­na­bas et Paul fu­rent « mis à part » (Act 13 : 2–3). Ti­moth­ée, de sa part, re­çut ce don de la grâce et cet­te mis­si­on « par la prophé­tie, avec l'im­po­si­ti­on des mains du col­lè­ge des an­ciens » (1 Tim 4 : 14).

Le lieu de départ pour l'ap­pel à la mis­si­on du ser­vi­teur de la Pa­ro­le est ceci : « Nous avons le même Esp­rit de foi, se­lon ce qui est écrit : J'ai cru, c'est pour­quoi j'ai parlé, nous aus­si nous cro­yons, c'est aus­si pour­quoi nous par­lons » (2 Cor 4 : 13).

Qu­el­les sor­tes de frères sont ins­tal­lés dans le mi­nistè­re de la prédi­ca­ti­on ?

Paul décrit lar­ge­ment à Ti­moth­ée les qu­a­lités et les sa­voir-fai­re que doi­vent avoir ceux qui se­ront ap­pelés pas­teurs de l'Église (1 Tim 3 : 2–7). Cet­te desc­rip­ti­on sert de règle aus­si de nos jours, qu­and on ap­pel­le les ser­vi­teurs de la Pa­ro­le :

« Il faut donc que l'évêque soit ir­rép­roc­hab­le, mari d'une seu­le fem­me, sob­re, sensé, so­ci­ab­le, hos­pi­ta­lier, ap­te à l'en­seig­ne­ment, qu'il ne soit pas adon­né au vin, ni vi­o­lent, mais con­ci­li­ant, pa­ci­fi­que, désinté­res­sé ; qu'il di­ri­ge bien sa prop­re mai­son et qu'il tien­ne ses en­fants dans la sou­mis­si­on, avec une par­fai­te dig­nité. Car si qu­el­qu'un ne sait pas di­ri­ger sa prop­re mai­son, com­ment prend­ra-t-il soin de l'Eg­li­se de Dieu ?

Qu'il ne soit pas nou­ve­au con­ver­ti, de peur qu'enflé d'or­gu­eil il ne tom­be sous le ju­ge­ment du di­ab­le. Il faut aus­si qu'il re­çoi­ve un bon témoig­na­ge de ceux du de­hors, afin de ne pas tom­ber dans le discré­dit et dans les piè­ges du di­ab­le. »

L'ins­tal­la­ti­on du prédi­ca­teur

À l'au­be du réveil la­es­ta­dien, les usa­ges de l'ins­tal­la­ti­on du prédi­ca­teur va­ri­aient. La­es­ta­dius ap­pe­lait des as­sis­tants pour lui-même, d'abord pour le tra­vail sco­lai­re, en­sui­te aus­si pour prêcher. Plus tard, il était d'usa­ge dans l'Église que, qu­and on avait aper­çu les qu­a­lités con­ve­nab­les d'un frère, on lui de­man­dait de « con­fes­ser sa foi » à l'oc­ca­si­on d'une réu­ni­on.

Dès le début, il était im­por­tant que ce fût l'Église qui ap­pe­lait les frères à prêcher et que ces frères soi­ent con­nus dans l'Église. C'est se­lon le même prin­ci­pe qu'on agit de nos jours aus­si. Les res­pon­sab­les d'une as­so­ci­a­ti­on de la paix lo­ca­le dis­cu­tent sur le su­jet d'abord ent­re eux et en­sui­te avec la per­son­ne en qu­es­ti­on. Par­fois dans la dis­cus­si­on, il ap­pa­raît des faits sus­cep­tib­les de fai­re le frère en qu­es­ti­on re­fu­ser à l'ap­pel.

C'est l'Église qui ap­pel­le et en­voie le prédi­ca­teur. On ne doit pas ins­tal­ler de nou­ve­aux prédi­ca­teurs dans une si­tu­a­ti­on où il y a des conf­lits ou des désac­cords doct­ri­naux dans l'Église. On ne dev­rait pas ap­pe­ler à cet­te mis­si­on une per­son­ne qui lui-même exp­ri­me ses am­bi­ti­ons de de­ve­nir prédi­ca­teur. Il est im­por­tant que l'Église soit una­ni­me sur l'ap­pel d'un prédi­ca­teur.

Prêche la Pa­ro­le !

Le prédi­ca­teur ou ser­vi­teur de la Pa­ro­le est le ser­vi­teur de la Pa­ro­le de Dieu. Il doit étu­dier la Sain­te Bib­le et s'y en te­nir lors­qu'il sert les au­di­teurs. Il se­rait préférab­le que ce­lui qui est ap­pelé à la mis­si­on du prédi­a­ca­teur ait étu­dié la Bib­le déjà avant l'ins­tal­la­ti­on, et qu'il en con­nais­se le con­te­nu. L'Église doit se rap­pe­ler que les critè­res les plus im­por­tants pour la mis­si­on du prédi­ca­teur sont ceux-ci : la foi sub­jec­ti­ve et l'en­ten­de­ment ou­vert par la foi, ain­si que l'intérêt pour la Pa­ro­le du Seig­neur et la con­nais­san­ce de cel­le-là.

La fonc­ti­on du prédi­ca­teur est de proc­la­mer la Pa­ro­le de Dieu. Le con­seil de Paul à Ti­moth­ée fut précis : « prêche la Pa­ro­le » (2 Tim 4 : 2). Avec la Pa­ro­le, il en­ten­dait la Pa­ro­le à la­qu­el­le s'en te­nai­ent déjà les prophè­tes, qu­and « la Pa­ro­le de l'Éter­nel leur fut ad­res­s­ée ». Les apôt­res proc­la­mai­ent l'évan­gi­le sur le Christ en se référant tou­jours aux Écri­tu­res de l'An­cien Tes­ta­ment. Le fon­de­ment de la foi et de la con­fes­si­on luthé­rien­ne évangé­li­que est la Bib­le. C'est la règle suprê­me en ma­tiè­re de foi et de vie. C'est pour­quoi, le vie­il usa­ge des la­es­ta­diens con­ser­va­teurs d'exp­li­qu­er le tex­te de ver­set en ver­set, en se référant à d'aut­res pas­sa­ges de la Bib­le, est tou­jours sûr et con­ve­nab­le.

Cha­cun des frères prédi­ca­teurs a été no­vi­ce un jour. Cha­cun a res­sen­ti de la ti­mi­dité et de la peur, même de l'im­pos­si­bi­lité de­vant la tâche. Il est im­por­tant que les aut­res prédi­ca­teurs et tou­te l'Église en­cou­ra­gent le prédi­ca­teur no­vi­ce et le sou­tien­nent en le bénis­sant. C'est tout un pri­vilè­ge de grâce pour un jeu­ne prédi­ca­teur d'avoir com­me sou­tien un frère plus expé­ri­menté, avec qui il peut, lib­re­ment, échan­ger des pens­ées sur la compré­hen­si­on des tex­tes. L'apôt­re Paul nous a rap­pelé que cha­que prédi­ca­teur a son prop­re ta­lent.

Lors­que le prédi­ca­teur se prépare pour son tour de ser­vi­ce et étu­die la Pa­ro­le, il est bon d'uti­li­ser, en plus de la Bib­le, des œuv­res d'exp­li­ca­ti­on et d'aut­re maté­riel qui décrit l'his­toi­re de la Bib­le et le pa­y­sa­ge du tex­te. Le prêche doit être fondé sur la Bib­le. Il vaut la pei­ne de lire la Bib­le non seu­le­ment en se prépa­rant à prêcher, mais aus­si ail­leurs.

La vie de foi sub­jec­ti­ve du prédi­ca­teur

Le prédi­ca­teur n'est pas sauvé par ce qu'il prêche. Il est im­por­tant que le prédi­ca­teur se re­cu­eil­le aus­si à la place de l'au­di­teur de la Pa­ro­le. Le ser­vi­teur de la Pa­ro­le a be­soin du même ser­vi­ce que re­çoit cha­que chrétien par les soins de la grâce de l'Église de Dieu : il a be­soin d'en­tend­re et de lire la Pa­ro­le, de prier, de par­ta­ger l'unité de l'Église, de par­ti­ci­per à la Sain­te Cène du Seig­neur et de la con­fes­si­on.

Si la cons­cien­ce du prédi­ca­teur n'est pas soign­ée, cela com­men­ce à se reflé­ter peu à peu dans la proc­la­ma­ti­on. En cherc­hant de voi­ler la cons­cien­ce qui n'est pas soign­ée, le prédi­ca­teur peut fi­nir par se ret­rou­ver sous la loi. Alors, la voix du Bon Ber­ger ne se fait plus en­tend­re dans ses dis­cours, mais les con­seils de la grâce de la Pa­ro­le de Dieu ont changé en fou­et qui frap­pe les en­fants de grâce échoués.

Par­fois, il ar­ri­ve qu'un prédi­ca­teur est dis­pensé de sa mis­si­on. La déci­si­on en est fai­te par l'Église qui avait aus­si ap­pelé le prédi­ca­teur. Il ne con­vient pas que le prédi­ca­teur an­non­ce uni­laté­ra­le­ment de se re­ti­rer de la mis­si­on à la­qu­el­le il a été ap­pelé. Il se peut que le prédi­ca­teur ait sus­cité de l'in­quié­tu­de ou de la ma­lai­se par sa vie ou par son en­seig­ne­ment. Alors, la dis­pen­se de la mis­si­on est une ac­ti­on qui soig­ne l'âme du prédi­ca­teur en qu­es­ti­on, ain­si que tou­te l'Église. La dis­pen­se de la mis­si­on ne doit pas être une me­su­re dis­cip­li­nai­re, ni un mo­yen d'exer­cer le pou­voir. Qu­and le prédi­ca­teur répare ses fau­tes, il est sou­te­nu et traité d'un cher frère. Ce­pen­dant, cela ne sig­ni­fie pas au­to­ma­ti­qu­e­ment qu'il se­rait réap­pelé à la mis­si­on du prédi­ca­teur.

Des res­pon­sa­bi­lités de l'Église

L'au­di­teur a aus­si ses res­pon­sa­bi­lités en­vers le prédi­ca­teur. Les an­ciens chrétiens ont sou­vent en­seigné qu'on ne dev­rait ja­mais ve­nir à écou­ter la Pa­ro­le en pen­sant : ce frère-ci sait prêcher. L'au­di­teur dev­rait ob­ser­ver le prédi­ca­teur, non en cherc­hant des fau­tes, mais en éva­lu­ant sai­ne­ment, si le frère par­le des Pa­ro­les de Dieu.

L'apôt­re a rap­pelé que la tâche de l'Église est de prier pour le prédi­ca­teur afin que la Pa­ro­le lui soit don­n­ée (Éph 6 : 19–20). Les prédi­ca­teurs sont en eux-mêmes aus­si pécheurs que leurs au­di­teurs. En plus de la cor­rup­ti­on du péché, les prédi­ca­teurs peu­vent avoir des ten­ta­ti­ons li­ées à la mis­si­on du prédi­ca­teur, com­me « des ten­ta­ti­ons du tex­te », c'est-à-dire des dif­fi­cultés à trou­ver un bon pas­sa­ge de tex­te à exp­li­qu­er et des ten­ta­ti­ons d'as­pi­rer à un faux hon­neur.

Nous som­mes ser­vis

Le ser­vi­teur de la Pa­ro­le est aus­si un pas­teur des âmes, qui écou­te les sou­cis et les chag­rins des proc­hains, « se réjou­it avec ceux qui se réjou­is­sent et pleu­re avec ceux qui pleu­rent ». Il peut agir aus­si com­me con­fes­seur et ser­vir les com­pag­nons de la foi par l'amour du Christ en leur la­vant les pieds se­lon le modè­le de not­re Seig­neur (Jean 13 : 12–17).

L'Église du Christ ne fon­de pas sa foi sur le prédi­ca­teur ni sur ses dons, mais sur Jésus-Christ qui est « le che­min, la vérité et la vie » (Jean 14 : 6) Dans les réu­ni­ons, on an­non­ce sou­vent : « Main­te­nant, nous som­mes ser­vis par not­re frère... » C'est bien dit. Le prédi­ca­teur est un ser­vi­teur de la Pa­ro­le. Jésus en a don­né un exemp­le : « C'est ain­si que le Fils de l'hom­me est venu, non pour être ser­vi, mais pour ser­vir et don­ner sa vie en ran­çon pour be­au­coup » (Matt 20 : 28).

Tex­te: Erk­ki Piri

Sour­ce : L'An­nu­ai­re de SRK 2012

Tra­duc­ti­on: SS

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23.11.2024

Ravitse meitä armollasi joka aamu, niin voimme iloita elämämme päivistä. Ps. 90:14

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