Dans le monde que Dieu avait créé, tout était bon. La situation changea lorsque l’ennemi des âmes entraîna ève à prendre un fruit de l’arbre interdit. La femme ne pouvait pas résister à la tentation, mais elle prit un fruit et le mangea. Ensuite, elle le donna à son mari qui le mangea aussi.
Dieu appela les hommes, qui étaient tombés dans le péché et il les interpella. Le Seigneur maudit le serpent et mit inimitié entre la descendance du serpent et celle de la femme. En même temps, Dieu annonça que la descendance de la femme écrasera la tête du serpent.
Cela était une promesse du salut et de la rédemption dont le Père et le Fils avaient discutés au début des temps : « Tu es mon Fils ! C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui. Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les extrémités de la terre » (Ps 2.7–8). Et le Fils répondit : « Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu » (Ps 40.9).
Dans la chute, l’image de Dieu en homme fut corrompue et l’homme s’est attaché au mal. Il n’aime pas Dieu mais soi-même et le monde (Doctrine chrétienne de l’église luthérienne évangélique de Finlande 1948, 22). L’apôtre Paul constate que ce qui est bon, n’habite pas en lui, car le péché habite dans sa chair et dans son sang.
Beaucoup d’hommes ont cherché la paix à leur conscience, sans comprendre que l’homme est sauvé uniquement par la foi, par la pure grâce et par le seul mérite de Jésus-Christ. Alors, ils ont pu chercher le Dieu bienveillant par leur propres œuvres, en priant, en lisant la Bible ou en pratiquant le bon.
Seulement par le mérite du Christ
L’amour du Père céleste, la grâce de Dieu et la foi vivante se joignent inséparablement à Jésus, qui est notre salut. Paul écrit aux Chorinthiens : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, sans tenir compte aux hommes de leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Cor 5.19).
La grâce de Dieu s’approche de l’homme par l’intermédiaire des pécheurs graciés, c’est-à-dire les prêtres du Saint-Esprit. à celui qui est angoissé à cause de ses péchés, on montre Jésus, le rédempteur de tous les péchés. Dans le sermon de l’évangile, Dieu donne la foi à l’aide de laquelle il purifie le cœur. Les serviteurs, c’est-à-dire les hommes croyants, revêtent l’enfant prodigue du costume précieux de fête. C’est un costume de mariage, l’image de la justice que Jésus a préparée pour chaque homme.
Veillons en foi
La naissance de Jésus est le plus grand événement de l’histoire du monde, mais c’est encore beaucoup plus. Si Jésus n’était pas né, nul homme arriverait à la vie éternelle. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur » (Rom 6.23).
Les prédictions des prophètes sur le Messie se sont réalisées littéralement dans la naissance du Sauveur le premier Noël, dans son activité publique, dans les souffrances et la mort sur la croix vendredi saint, dans la résurrection victorieuse à Pâques, et dans son ascension au ciel.
Les enfants de Dieu de la nouvelle alliance attendent, en veillant dans la foi, le jour où Jésus viendra sur terre la deuxième fois. Alors, il ne fera plus grâce à personne. Alors, il donnera à chacun un jugement équitable. On appellera les bénis du Père à la gloire éternelle du ciel, mais les maudits seront amenés dans la peine éternelle de la perdition. Ce n’est que le Dieu seul qui sait, quand sera le dernier jour.
Né de vierge Marie
Dieu avait choisi la vierge Marie pour la mère de son propre Fils. Un ange a annoncé à la jeune Mairie : « Voici : tu deviendras enceinte, tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi, le Saint (enfant) qui naîtra sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1.31, 35).
Le croyant Joseph qui s’était proposé d’abandonner secrètement son épouse qui était enceinte, a reçu un message de l’ange : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit, elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matt 1.20–21).
Beaucoup renient que Jésus est né de d’une vierge. La raison humaine ne peut pas comprendre le secret de la foi. La foi ouvre la compréhension. Dès la conception, le Fils de Dieu était sans péché, saint et pur. L’œuvre de réconciliation de Jésus comprend toute la vie humaine : dès les moments de l’origine dans le sein de mère, jusqu’au dernier moment, la mort. La vie est un miracle et un cadeau unique donné de Dieu, dont l’homme est responsable à celui qui a donné la vie.
Jésus a réconcilié nos péchés
Vendredi saint, Jésus-Christ était devant Dieu, en criant douloureusement : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné? » (Marc 15.34). Comme ses derniers mots, le Sauveur a dit :
« Tout est accompli » (Jean 19.30). Par l’amour envers tous les hommes, Jésus a souffert, il est mort sur la croix, il a versé son sang et accompli la loi exigeante de Dieu à la place ceux-ci. « Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » (Héb 9.22).
Paul enseigne les Galates : « Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin de racheter ceux qui étaient sous la loi, pour que nous recevions l’adoption » (Gal 4.4–5).
Dieu a déjà encouragé les siens par ésaïe : « Sois sans crainte, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi ! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi, et les fleuves, ils ne te submergeront pas. Si tu marches dans le feu, tu ne brûleras pas, et la flamme ne te consumera pas. » (és 43.1–2).
Le troisième jour, Jésus est ressuscité d’entre les morts pour notre justification. Par sa résurrection, il a vaincu le pouvoir du péché et celui de la mort. Ainsi, Jésus nous a rendus convenables à Dieu et il a ouvert le chemin au ciel, à ceux qui croient à la parole de la réconciliation.
Pekka Tervo
Publié dans l’Annuaire de SRK 2000, « Tulevaisuuteen ja toivoon » (à l’avenir et l’espérance). Le texte est abrégé.
Traduction : Seppo Sutinen
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