Lta Bible, et notamment les lettres de Paul, contient de nombreuses exhortations concernant les relations humaines. On nous conseille de montrer de l’amitié, de la compréhension et de la patience l’un envers l’autre. Notre Sauveur, de sa part, souligne l’importance de l’amour envers nos prochains.
L’homme a besoin de l’homme; en effet, l’homme a été créé pour vivre en communion avec les autres. Alors, pourquoi avons-nous besoin d’autant d’enseignements sur la manière de vivre l’un avec l’autre? Ne savons-nous pas vivre correctement sans ces conseils? Et encore, sommes-nous capables de reconnaître notre prochain aussi dans celui qui a choisi une vie et adopté des opinions très différentes des nôtres?
C’est souvent avec les gens les plus proches que nous avons le plus de difficultés de garder l’amour. Certaines caractéristiques ou certain mode de pensée de ces personnes nous peuvent sembler difficiles à accepter. Nous nous sentons facilement choqués par leur comportement, et, pris par la colère, nous les choquons nous-mêmes de notre part.
Qu’il nous est facile de préjuger les gens qui pensent ou qui vivent différemment de nous-mêmes! L’opinion que nous nous faisons d’une personne par oüi-dire correspond rarement à la réalité. N’oublions pas que le fait de se mettre au-dessus de l’autre n’est pas propre à susciter l’amour chaleureux et fraternel auquel nous encourage la Bible.
Ce qui cause des difficultés dans les relations humaines, c’est avant tout notre nature corrompue par la chute originelle. Nous avons besoin des conseils de la Bible. La parole de Dieu nous conduit à aimer notre prochain et nous donne la force de vivre l’un avec l’autre. Le conseil donné par Paul dans sa lettre aux Colossiens nous sert d’un bon principe: « Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. »
Luther, de sa part, nous enseigne: « Aussi longtemps que nous vivons sur la terre, nous devons nous supporter l’un l’autre, comme le Christ lui-même nous a supportés, car personne d’entre nous n’est parfait. Dieu se contentera de nous voir nous en efforcer. » Jésus n’acceptait pas le péché, mais il était prêt à rencontrer avec miséricorde un homme pécheur - même celui qui était communément condamné par les autres.
Texte : Hannu Kallunki
Source : Siionin Lähetyslehti 9/2013
Traduction : PS
Julkaistu ranskankielisessä numerossa 11.5.2016
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