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vieraskieliset / en-francais

Le plus grand dans le royaume des cieux

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
20.11.2013 11.26

Juttua muokattu:

1.1. 23:50
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Pour la pre­miè­re fois, Jésus avait parlé à ses dis­cip­les du che­min de souf­f­ran­ce qui l’at­ten­dait: il dev­rait al­ler à Jéru­sa­lem et souf­f­rir be­au­coup ent­re les mains des an­ciens du peup­le, des grands prêtres et des maît­res de la loi. Il se­rait tué, mais il res­sus­ci­te­rait le troi­siè­me jour. Les dis­cip­les fu­rent at­t­ristés par les pa­ro­les de Jésus. Il semb­le donc un peu étran­ge que, peu après, ils lui de­mandè­rent: « Qui est donc le plus grand dans le ro­yau­me des cie­ux? »

L’hom­me est am­bi­tie­ux et va­ni­teux. Il ai­me­rait être qu­el­que chose et se mont­rer mie­ux que les aut­res. Cela était vrai aus­si chez les dou­ze dis­cip­les choi­sis par Jésus. Par­mi eux, Pier­re, Jac­qu­es et Jean étai­ent les plus proc­hes de Jésus. C’étai­ent eux qui, peu de temps avant, avai­ent pu mon­ter sur la mon­tag­ne de la trans­fi­gu­ra­ti­on avec Jésus. Mais même cela n’en était pas as­sez pour con­vainc­re les aut­res de la supé­ri­o­rité de ces trois dis­cip­les. C’est pour­quoi ils posè­rent la qu­es­ti­on di­rec­te­ment à Jésus.

En­fant com­me exemp­le

Jésus répon­dit à la qu­es­ti­on de ses dis­cip­les avec une le­çon concrè­te et mémo­rab­le. Il ap­pe­la un pe­tit en­fant, le plaça au mi­lieu d’eux et dit: « En vérité je vous le dis, si vous ne vous con­ver­tis­sez et si vous ne de­ve­nez com­me des pe­tits en­fants, vous n’ent­re­rez point dans le ro­yau­me des cie­ux. »

Les dis­cip­les se sou­ci­aient des pre­miè­res pla­ces dans le ro­yau­me des cie­ux, mais ils avai­ent complè­te­ment oub­lié com­ment on res­te dans ce ro­yau­me et com­ment on at­teind le ciel un jour. Nous, les en­fants de Dieu d’au­jourd’hui, avons la ten­dan­ce de pen­ser de la même ma­niè­re. C’est pour­quoi il est tou­jours im­por­tant de nous rap­pe­ler que, dans le ro­yau­me de Dieu, il y a seu­le­ment des vo­ya­geurs sur le che­min étroit qui croi­ent par la grâce.

Par ses mots, Jésus n’en­tend pas que les cro­yant dev­rai­ent être naïfs, mais qu’ils dev­rai­ent gar­der un esp­rit prop­re qui ca­racté­ri­se un en­fant. En ef­fet, un en­fant met sa con­fi­an­ce en ses pa­rents et re­çoit le soin, l’amour, la cha­leur et la pro­tec­ti­on de leur part. D’après l’en­seig­ne­ment de Jésus, l’en­fant est l’exemp­le d’un cro­yant même de nos jours. Jésus dit: « Lais­sez les en­fants ve­nir à moi, ne les en empêc­hez pas, car le ro­yau­me de Dieu est pour ceux qui sont com­me eux » (Marc 10:14).

L’en­fant est le plus grand dans le ro­yau­me des cie­ux

Jésus pour­sui­vit son en­seig­ne­ment: « C’est pour­quoi qui­con­que se rend­ra humb­le com­me cet en­fant sera le plus grand dans le ro­yau­me des cie­ux ». Être grand dans le ro­yau­me de Dieu, c’est être pe­tit et humb­le.

Les juifs de l’épo­que de Jésus étai­ent con­nus pour leur ten­dan­ce à présen­ter or­gu­eil­leu­se­ment leurs prop­res ver­tus. Les grecs, de leur part, étai­ent enc­lins à mépri­ser l’hu­mi­lité. Dans ce con­tex­te, les id­ées de Jésus fu­rent tou­tes neu­ves: l’hom­me ne doit pas cherc­her à être grand, mais il doit plutôt as­pi­rer à être pe­tit! L’esp­rit d’un en­fant chez un adul­te est un sec­ret du ro­yau­me de Dieu. Les pens­ées de Dieu sont, en ce su­jet com­me en be­au­coup d’aut­res, aus­si loin des pens­ées de l’hom­me que le ciel est loin de la ter­re.

« Et qui­con­que re­çoit en mon nom un pe­tit en­fant com­me ce­lui-ci, me re­çoit moi-même » (Mt. 18:5) Nous ne nous ren­dons pas tou­jours comp­te de la va­leur du soin d’un pe­tit en­fant. Ce­lui qui re­çoit un en­fant chez lui au nom de Jésus, re­çoit en même temps le meil­leur ami des en­fants, le Seig­neur Jésus Christ.

Ju­ge­ment de meu­le de mou­lin

Fai­re tom­ber dans le péché qu­el­qu’un d’in­no­cent est une chose grave. Jésus dit: « Mais si qu­el­qu’un de­vait cau­ser la chute de l’un de ces pe­tits qui met­tent leur foi en moi, il se­rait avan­ta­geux pour lui qu’on lui sus­pen­de une meu­le de mou­lin au cou et qu’on le noie au fond de la mer » (Mt. 18:6). Cela pour que la per­son­ne en qu­es­ti­on ne pour­rait plus at­ti­rer les en­fants et ceux qui ont l’esp­rit d’un en­fant en de­hors du ro­yau­me de Dieu.

Cher en­fant de Dieu, sois ras­suré malgré tout. Dieu s’oc­cu­pe des siens même dans ce temps qui est plein de ten­ta­ti­ons. Nous les en­fants de Dieu, nous avons cha­cun not­re an­ge gar­dien qui nous gar­de­ra tous les jours de not­re vie. Dans le ro­yau­me de Dieu, on en­tend tou­jours la proc­la­ma­ti­on du par­don des péchés au nom et au sang de not­re Rédemp­teur. Ce­lui qui se rend humb­le et gar­de l’esp­rit d’un en­fant est le plus grand dans le ro­yau­me des cie­ux.

Tex­te : Os­vald Cars­lon

Sour­ce : Sii­o­nin Lä­he­tys­leh­ti 10/2001

Tra­duc­ti­on : PS

Teks­tis­sä kä­si­tel­lään seu­raa­via raa­ma­tun­koh­tia: Mt. 18:1–6

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä kie­li­liit­tees­sä 11/2013.