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vieraskieliset / en-francais

Le baptême – une alliance de bonne conscience

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
16.11.2016 12.24

Juttua muokattu:

1.1. 23:40
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Le baptê­me est l’un des deux saints sac­re­ments de l’Église évangé­li­que-luthé­rien­ne. Il est ad­mi­nistré d’après le com­man­de­ment du Christ : « Bap­ti­sez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esp­rit.» L’ord­re de bap­ti­ser fait par­tie de l’ord­re de mis­si­on don­n­ée par Jésus : « Fai­tes de tou­tes les na­ti­ons des dis­cip­les. » L’ord­re d’en­seig­ner s’est at­taché à ces ord­res : » et en­seig­nez-leur à ob­ser­ver tout ce que je vous ai presc­rit. » (Matt. 28 : 18–20). Ce­lui qui est de­ve­nu un dis­cip­le de Jésus doit être bap­tisé et il doit être re­con­nu com­me la prop­riété du Dieu tri­ni­tai­re. En plus, il doit être en­seigné d’après l’ord­re de Jésus.

Le baptê­me d’en­fant et le baptê­me d’adul­te

Le Nou­ve­au Tes­ta­ment nous par­le des oc­ca­si­ons où tou­te la fa­mil­le a été bap­tis­ée. Cel­les-ci comp­ren­nent, ent­re aut­res, une his­toi­re du baptê­me de Ly­die et sa fa­mil­le (Ac­tes 16 : 14–15) et un récit de la con­ver­si­on du geô­lier de Phi­lip­pes et sa fa­mil­le (Ac­tes 16 : 30–34). À cet­te épo­que la fa­mil­le se com­po­sait du père, de la mère, des en­fants, de la do­mes­ti­cité et tous les memb­res de la fa­mil­le qui vi­vai­ent dans une mai­son. Il est no­tab­le que déjà au début de l’épo­que chrétien­ne les en­fants tout pe­tits étai­ent bap­tisés. Le Père de l’Église Origè­ne dit dans son temps (Doct­ri­ne chrétien­ne 1948, 60) : « L’Église a reçu des apôt­res la tra­di­ti­on de bap­ti­ser les pe­tits en­fants ».

La foi d’en­fant

Not­re Créa­teur nous ac­cor­de des en­fants. Se­lon la Bib­le, ils sont les « dons du Seig­neur ». Déjà au temps de l’An­cien Tes­ta­ment, les cro­yants pen­sai­ent que l’en­fant était béni dès le vent­re de sa mère. (Ps 22 : 10–11). L’en­fant re­çoit le don de la grâce par la foi et il est sauvé par l’œuv­re ex­pi­a­toi­re du Christ. La Bib­le an­non­ce que « l’hom­me est jus­ti­fié par la foi sans les œuv­res de la loi « (Rom 3 : 28). Même pas un en­fant n’est jus­ti­fié sans foi. Qu­and un en­fant ou un adul­te croit cela lui est im­puté à jus­ti­ce par Dieu.

À la célébra­ti­on du baptê­me nous pou­vons ad­mi­rer la foi d’en­fant que Jésus nous prit com­me modè­le. Mais qu’est-ce qu’il y a en un en­fant qui le fait méri­ter le ro­yau­me de Dieu ? Se­lon la pa­ro­le de Dieu, il n’y a rien de bon en lui. Il est af­fecté par le péché ori­gi­nel. Ain­si, nous ne pou­vons pas jus­ti­fier la dig­nité d’un en­fant par ses qu­a­lités hu­mai­nes. La Bib­le ne per­met pas non plus de pen­ser que l’en­fant soit spi­ri­tu­el­le­ment mort avant le baptê­me. Si tel était le cas, Jésus n’eut pas prit un en­fant com­me modè­le de foi. L’en­fant est agr­éab­le à Dieu seu­le­ment par la foi jus­ti­fi­an­te. Se­lon la Bib­le – et aus­si, se­lon la con­fes­si­on luthé­rien­ne – la foi est l’œuv­re du Saint-Esp­rit. Cha­cun qui a l’esp­rit du Christ Lui ap­par­tient, aut­re­ment dit il est un cro­yant.

Dès la nais­san­ce, l’en­fant est le modè­le de foi : la grâce du Sau­veur lui ap­par­tient et ses péchés sont ex­piés au Gol­got­ha.

Le baptê­me est une al­li­an­ce

Le baptê­me est une al­li­an­ce de grâce et de bon­ne cons­cien­ce. Le baptê­me rap­pel­le les en­fants de Dieu qu’ils sont liés à la mort du Christ et qu’ils res­sus­ci­te­ront des morts com­me Lui. La per­son­ne bap­tis­ée marc­he en nou­ve­auté de vie à Dieu (Rom 6 : 4–5). Les en­fants de Dieu com­bat­tent par la foi dans l’al­li­an­ce de grâce du baptê­me. À la cérémo­nie du baptê­me nous pou­vons voir la conc­lu­si­on de cet­te al­li­an­ce lors­que la pa­ro­le de Dieu et l’eau se com­bi­nent. L’al­li­an­ce est tou­jours en vi­gu­eur de la part de Dieu. Il lui-même veut nous soig­ner et ai­mer dans sa misé­ri­cor­de. Le baptê­me nous ex­hor­te à re­je­ter les far­de­aux et le péché et à la­ver not­re cœur avec l’eau de la vie, aut­re­ment dit l’évan­gi­le. À la célébra­ti­on du baptê­me, les pa­rents, les par­rains et mar­rai­nes, les grands-pa­rents et les proc­hains de­man­dant que l’en­fant bap­tisé soit protégé dans l’al­li­an­ce du baptê­me et puis­se abou­tir au ciel un jour.

L’en­ga­ge­ment du baptê­me

Com­me le baptê­me est une al­li­an­ce de bon­ne cons­cien­ce, il nous en­seig­ne à gar­der la foi et une bon­ne cons­cien­ce. Le com­bat pour avoir une bon­ne cons­cien­ce sig­ni­fie tou­jours la lut­te cont­re le péché ain­si que la re­pen­tan­ce du péché. Lut­her en écrit basé sur le si­xiè­me cha­pit­re des épîtres aux Ro­mains : « Que sig­ni­fie alors ce gen­re de baptê­me d’eau? Cela imp­li­que que le vie­il hom­me, qui est en nous, doit être noyé dans une cont­ri­ti­on et une re­pen­tan­ce de tous les jours, qu’il doit mou­rir avec tous ses péchés et ses con­voi­ti­ses, et que, tous les jours aus­si, doit re­naît­re en nous un hom­me nou­ve­au, qui vive à ja­mais dans la jus­ti­ce et la pu­reté de­vant Dieu. » (Doct­ri­ne chrètien­ne 1948, 59.)

Les bap­tisés dans le soin de l’Église de Dieu

L’Église de Dieu prend soin d’un en­fant de Dieu dans l’al­li­an­ce de grâce. Il est im­por­tant que le bap­tisé soit en­ra­ciné pour tou­te sa vie dans l’Église de Dieu où il a des com­pag­nons de vo­ya­ge. Nomb­re de gens ont per­du la foi et une bon­ne cons­cien­ce, qu­and ils se sont per­dus dans le mon­de. Dans ce cas, c’est seu­le­ment par la re­pen­tan­ce qu’on peut rent­rer dans l’Église de Dieu et par­mi les sauvés. Le cro­yant peut être agr­éab­le à Dieu seu­le­ment par la foi. Lors­que nous avons la lu­miè­re de la foi dans nos cœurs, nous ar­ri­ve­rons à la gloi­re du ciel un jour.

Tex­te : Mat­ti Kin­nu­nen

Sour­ce : Vuo­si­kir­ja 2006, Oi­kea ja vää­rä

Tra­duc­ti­on : M. M.

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä nu­me­ros­sa 16.11.2016