La devise de la grande réunion d’été de l’année 2013 à Pudasjärvi, en Finlande, était les mots adressés à Jésus par son disciple Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Ces mots furent prononcés au moment où Thomas, dans le doute, vit les mains percées du Sauveur et comprit que Dieu avait réconcilié tous les peuples. La réponse de Jésus reflète la nature de la foi : « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20 : 29)
On dirait qu’il était facile pour Thomas de croire, parce qu’il put voir Jésus, entendre ses enseignements et même toucher les mains du Sauveur, percées sur la croix. Cependant, en prêchant et en faisant des miracles dans sa ville, Jésus dut constater : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. » (Marc 6 : 4) Même si beaucoup de gens connaissaient Jésus, ils ne le considéraient pas comme le fils de Dieu et comme leur Sauveur, car il leur manquait la foi.
Dans l’Épître aux Hébreux, on peut lire : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » (Hébr. 11 : 1) Comme les promesses de Dieu s’ouvrent seulement par la foi, la raison humaine ne peut pas les comprendre. Martin Luther écrit à ce propos : « Je crois que je ne puis, par ma raison et mes propres forces, croire en Jésus-Christ, mon Seigneur, ni aller à lui. Mais c’est le Saint-Esprit qui m’a appelé par l’Évangile » (Le Petit Catéchisme)
La foi est un œuvre de Dieu. Elle signifie avoir confiance en Dieu et en sa parole. La foi ne dépend d’aucune qualité temporelle. Tout homme est créé et racheté par Dieu. À cause de la chute d’Adam, l’homme a tendance à douter et à pécher. C’est une tendance dont personne ne peut se débarasser, même pas celui qui a reçu le don de la foi. La foi peut être perdue à cause du péché. En effet, le péché sépare l’homme de Dieu et rompt la confiance et la communion avec Dieu.
L’apôtre Pierre proclama l’évangile du Christ dans la maison de Corneille : « Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. » Beaucoup de gens reçurent la grâce de la repentance dans cette réunion. Le sermon de Pierre était un témoignage de la mort et de la résurrection du Christ. Luc décrit l’influence de ce sermon de la façon suivante : « comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. » (Act. 10 : 44)
L’auditeur de la parole de Dieu est comme devant le miroir où tous ses défauts et péchés sont révélés. L’évangile réconfortant sur Jésus Christ, la rémission des péchés, est proclamé au pécheur pénitent. La parole de Dieu renforce et nourrit la foi. En plus, elle donne la force de commencer un nouveau mode de vie et engendre l’amour et la gratitude.
L’évangile du royaume de Dieu est adressé à tout le monde. Ceux qui ont reçu le don de la foi transmettent cette bonne nouvelle aux autres. Dieu a son propre temps dans le travail de l’évangile. Dieu donne à l’homme le temps de la visitation, où il lui réveille la conscience et fait son royaume approcher de lui. C’est là qu’on a la possibilité de se repentir et croire à la bonne nouvelle.
Olli Lohi
Traduction: MM
Julkaistu ranskankielisessä kieliliitteessä 4/2014.
Blogit
Luetuimmat
Toimitus suosittelee
Viikon kysymys