JavaScript is disabled in your web browser or browser is too old to support JavaScript. Today almost all web pages contain JavaScript, a scripting programming language that runs on visitor's web browser. It makes web pages functional for specific purposes and if disabled for some reason, the content or the functionality of the web page can be limited or unavailable.
vieraskieliset / en-francais

Dieu en trois personnes

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
20.11.2013 11.20

Juttua muokattu:

1.1. 23:50
2020010123501020131120112000

La Bib­le est un liv­re du sa­lut dont le mes­sa­ge es­sen­tiel est la révéla­ti­on sur Jésus-Christ et le sa­lut préparé par lui. La Bib­le exp­li­que aus­si com­ment est Dieu et de qu­el­le ma­niè­re il agit.

La Bib­le an­non­ce que Dieu a tout créé et qu’il main­tient sa créa­ti­on. Cer­tai­ne­ment, cela n’est pas par­mi les qu­es­ti­ons les plus dif­fi­ci­les de la foi, par­ce qu’il y a aus­si des équi­va­lents dans les aut­res re­li­gi­ons.

Le mes­sa­ge sur Jésus com­me Sau­veur est déjà plus dif­fi­ci­le à ac­cep­ter. Par exemp­le, il y a une mu­rail­le ent­re le chris­ti­a­nis­me et le ju­daïs­me, précisé­ment par­ce que seu­le­ment le chris­ti­a­nis­me con­fes­se Jésus com­me sau­veur.

En ce qui con­cer­ne le mes­sa­ge sur le Saint-Esp­rit et son œuv­re, il est complè­te­ment im­pos­sib­le de le comp­rend­re par la rai­son. Dieu com­me Père, com­me Fils et com­me Saint-Esp­rit n’est pas une chose de la rai­son, mais cel­le de la révéla­ti­on et de la foi. Dans son Pe­tit Catéc­his­me, Mar­tin Lut­her a traité pub­li­qu­e­ment la qu­es­ti­on sur la base de la con­fes­si­on de la foi, avec con­ci­si­on et plu­sie­urs points de vue. Il a exp­li­qué clai­re­ment ce que sig­ni­fie que Dieu est aus­si bien le Père que le Fils et le Saint-Esp­rit. Dieu le Père a créé le mon­de en­tier et main­tient tou­jours tout ce qu’il a créé. Par sa souf­f­ran­ce et sa mort, Dieu le Fils a rac­heté l’hu­ma­nité de sous le règne du péché, de la mort et du di­ab­le. Dieu le Saint-Esp­rit fait son œuv­re qui sanc­ti­fie les hom­mes en les ap­pe­lant et en les ai­dant à la com­mu­ni­on du sa­lut et en les gar­dant dans la foi.

La tri­nité com­me soc­le de la doct­ri­ne du sa­lut

La tri­nité de Dieu fait par­tie du no­yau de la doct­ri­ne chrétien­ne. La tri­nité est le soc­le de la foi en Dieu et de la doct­ri­ne du sa­lut. Le sym­bo­le de Nic­ée-Cons­tan­ti­nop­le, ac­cepté en 381, cris­tal­li­se les traits prin­ci­paux de la doct­ri­ne de la tri­nité : « Je crois en un seul Dieu - - créa­teur du ciel et de la ter­re --. Et en un seul Seig­neur Jésus Christ, Fils uni­que de Dieu, né du Père avant tous les sièc­les, - - Lu­miè­re de Lu­miè­re, vrai Dieu du vrai Dieu, qui n’a pas été fait mais en­gendré - -. Je crois au Saint-Esp­rit qui est aus­si Seig­neur et qui don­ne la vie - -. »

La con­fes­si­on d’Augs­bourg, une des con­fes­si­ons luthé­rien­nes, est con­for­me à cet­te con­cep­ti­on de l’Église an­cien­ne sur la tri­nité de Dieu : « En pre­mier lieu il est en­seigné et main­te­nu una­ni­me­ment, con­formé­ment au décret du Con­ci­le de Nic­ée, qu’il y a une seu­le es­sen­ce di­vi­ne qui est ap­pel­ée et qui est véri­tab­le­ment Dieu ; et ce­pen­dant il y a, dans cet­te es­sen­ce di­vi­ne uni­que, trois per­son­nes éga­les en puis­san­ce, éga­le­ment éter­nel­les, Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esp­rit, tous les trois un seul Être di­vin, éter­nel, in­di­vi­sib­le, in­fi­ni, d’une in­com­men­su­rab­le puis­san­ce, sa­ges­se et bonté, créa­teur et con­ser­va­teur de tou­tes cho­ses vi­sib­les et in­vi­sib­les. Et par le mot « per­son­ne » on n’en­tend pas une par­tie ni une qu­a­lité inhé­ren­te à aut­re chose mais ce qui sub­sis­te par soi même. »

La Tri­nité dans le Nou­ve­au Tes­ta­ment

Dans le Nou­ve­au Tes­ta­ment, les œuv­res de Dieu, de Jésus et du Saint-Esp­rit for­ment une unité. Le Saint-Esp­rit était tou­jours présent dans la per­son­ne de Jésus. Le Saint-Esp­rit a agi sur la nais­san­ce, le baptê­me, l’en­seig­ne­ment, la proc­la­ma­ti­on et les œuv­res de Jésus. Jésus a or­don­né aux dis­cip­les de bap­ti­ser les hom­mes au nom du Père, du Fils et du Saint-Esp­rit. Jésus a révélé sa re­la­ti­on avec le Père en di­sant : « Moi et le Père, nous som­mes un » (Jean 10 : 30).

L’apôt­re Paul a ajouté la tri­nité de Dieu dans la sa­lu­ta­ti­on de sa let­t­re : « Que la grâce du Seig­neur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la com­mu­ni­on du Saint-Esp­rit soi­ent avec vous tous » (2 Cor. 13 : 13). En par­lant des dons de la grâce, des ser­vi­ces et des opé­ra­ti­ons de la for­ce de Dieu, Paul a sou­ligné l’unité de Dieu (1 Cor. 12 : 4-6). Il a aus­si sou­ligné l’unité, en par­lant de Jésus et de la créa­ti­on : « Il est l’ima­ge du Dieu in­vi­sib­le, le pre­mier-né de tou­te créa­ti­on ; car c’est en lui que tout a été créé dans les cie­ux et sur la ter­re, le vi­sib­le et l’in­vi­sib­le, trônes, seig­neu­ries, au­to­rités ; tout a été créé par lui et pour lui » (Col. 1 : 15-16).

On ef­fec­tue les ac­tes sacrés chrétiens au nom de Dieu en trois per­son­nes, le Père, le Fils et le Saint-Esp­rit. À la fin des ac­tes, on lit la Bénédic­ti­on qui est aus­si ter­min­ée au nom du Père, du Fils et du Saint-Esp­rit. Ces pra­ti­qu­es sou­lig­nent la na­tu­re sain­te des ac­tes. Ils ne sont pas des ras­semb­le­ments hu­mains, sécu­liers, mais il s’agit de se re­cu­eil­lir de­vant le Saint Dieu que la Bib­le a révélé com­me Père le Créa­teur, com­me Fils le Rédemp­teur et com­me Saint-Esp­rit le Sanc­ti­fi­ca­teur.

On a sou­vent concré­tisé la Tri­nité de Dieu en des­si­nant un tri­ang­le. Le tri­ang­le est un bon inst­ru­ment pour ap­p­rend­re com­ment est le Dieu caché et in­vi­sib­le, et com­ment on peut exa­mi­ner les œuv­res de Dieu de trois points de vue.

Tex­te : Ee­ro Nuo­li­o­ja

Sour­ce : L´An­nu­ai­re de SRK 2005

Tra­duc­ti­on : SS

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä kie­li­liit­tees­sä 11/2013.