JavaScript is disabled in your web browser or browser is too old to support JavaScript. Today almost all web pages contain JavaScript, a scripting programming language that runs on visitor's web browser. It makes web pages functional for specific purposes and if disabled for some reason, the content or the functionality of the web page can be limited or unavailable.
vieraskieliset / en-francais

La Sainte Cène

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
16.11.2016 12.26

Juttua muokattu:

1.1. 23:40
2020010123400020161116122600

La Sain­te Cène est un sac­re­ment où s’unis­sent la Pa­ro­le de Dieu et une ma­tiè­re vi­sib­le. Dans l’église luthé­rien­ne, les deux sac­re­ments – le baptê­me et la Sain­te Cène – sont liés au com­man­de­ment du Christ (La Con­fes­si­on d’Augs­bourg). Jésus ins­ti­tua la Sain­te Cène et don­na l’ex­hor­ta­ti­on à la prend­re lors­qu’il était au der­nier re­pas avant sa souf­f­ran­ce et sa mort. (Marc 14 : 12–25 ; 1 Cor 11 : 23–26)

Le sac­re­ment est un mystè­re dont l’im­por­tan­ce et l’inf­lu­en­ce ne s’ouv­rent pas par la rai­son hu­mai­ne. Plus im­por­tant qu’es­sa­yer de comp­rend­re par­fai­te­ment sa sig­ni­fi­ca­ti­on est donc de prend­re part à la Sain­te Cène et suiv­re ain­si le com­man­de­ment du Christ.

Vous an­non­cez la mort du Seig­neur

Dans l’Épître aux Co­rint­hiens, Paul écrit au su­jet de la Sain­te Cène : « Car tou­tes les fois que vous man­gez ce pain et que vous bu­vez cet­te cou­pe, vous an­non­cez la mort du Seig­neur, jus­qu’à ce qu’il vien­ne » (1 Cor 11 : 26). Lors de la Sain­te Cène, nous con­fes­sons donc la foi au Christ qui ex­pia les péchés des hom­mes par sa mort.

Paul en­seig­ne qu­el­le est la vraie fa­çon de célébrer la Sain­te Cène : « Que cha­cun donc s’éprou­ve soi-même, et qu’ain­si il man­ge du pain et boi­ve de la cou­pe ; car ce­lui qui man­ge et boit sans dis­cer­ner le corps du Seig­neur, man­ge et boit un ju­ge­ment cont­re lui-même » (1 Cor 11 : 28–29).

Lut­her cons­ta­te que « le trésor est of­fert à cha­cun ; qui croit avec con­fi­an­ce à ces pa­ro­les, c’est que nous l’ac­cep­ti­ons et le re­ce­vi­ons avec foi, com­me les pa­ro­les nous le com­man­dent » (Le Grand Catéc­his­me). La Sain­te Cène peut être célébrée même avec une foi faib­le ; les sac­re­ments n’exi­gent donc pas de dig­nité de not­re part. Ce­pen­dant, la Pa­ro­le de Dieu sou­lig­ne la sain­teté de la Cène et la vraie fa­çon de la célébrer. Dans la priè­re de la Cène, l’as­sembl­ée prie que Dieu en­voie son Esp­rit Saint, pour que nous re­ce­vi­ons la Sain­te Cène dans la foi, nous la pre­ni­ons cor­rec­te­ment et ay­ons la for­ce à viv­re en amour ent­re nous.

La com­mu­ni­on au corps du Christ

Dans les Évan­gi­les, on écrit com­ment Jésus man­ge­ait avec tou­tes sor­tes de gens. Les re­pas com­muns étai­ent une par­tie im­por­tan­te de la cul­tu­re jui­ve du temps de Jésus. Com­me il n’y avait sou­vent que peu de nour­ri­tu­re, l’in­vi­ta­ti­on au re­pas était con­sidéré com­me une preu­ve de l’ami­tié re­mar­qu­ab­le et el­le était une oc­ca­si­on im­por­tan­te pour ren­cont­rer des amis. Les Évan­gi­les décri­vent aus­si un re­pas com­mun par­ti­cu­liè­re­ment im­por­tant : le der­nier re­pas de not­re Sau­veur. Jésus et ses dis­cip­les s’étai­ent ras­semblés pour par­ta­ger le re­pas de Pâques au début de la fête des pains sans le­vain. Après ce re­pas Jésus, ins­ti­tua la Sain­te Cène. (Marc 14 : 12–25 ; Luc 22 : 14–20 ; 1 Co 11 : 17–29 ; Act 2 : 42, 46)

Pen­dant la Sain­te Cène, nous res­sen­tons la com­mu­ni­on avant tout au Christ, qui y est présent dans le pain et dans le vin. « Le pain que nous rom­pons, n’est-il pas la com­mu­ni­on au corps de Christ ? Puis­qu’il y a un seul pain, nous, qui som­mes plu­sie­urs, nous for­mons un seul corps ; car nous par­ti­ci­pons tous à un même pain ». (1 Cor 10 : 16–17) De même, nous pou­vons res­sen­tir la com­mu­ni­on et l’amour en­vers les aut­res qui pren­nent part à la Sain­te Cène, mais aus­si aux cro­yants déjà décédés.

Ceci est mon corps et mon sang

Dans le no­yau de la priè­re de Sain­te Cène, il y a les pa­ro­les d’ins­ti­tu­ti­on. Ces mots, insc­rit par les évangé­lis­tes, sont les mots de Jésus lors de son der­nier re­pas. Cet­te Pa­ro­le trans­for­me le pain et le vin or­di­nai­re en sain­tes espè­ces de la Cène. Ils sont « le vrai corps et le vrai sang du Christ sous les espè­ces du pain et du vin » (Le Grand Catéc­his­me). Le pain et le vin ne sont donc pas seu­le­ment sym­bo­li­qu­e­ment le corps et le sang. De l’aut­re côté, les espè­ces de la Sain­te Cène ne de­vien­nent pas corps et sang du Christ. Com­me Jésus était en même temps l’hom­me et le Fils de Dieu, le pain et le vin aus­si, sont en même temps le pain et le vin et le corps et le sang du Christ.

Pour par­don­ner les péchés

A l’au­tel, le pain et le vin nous rap­pel­lent de l’œuv­re ex­pi­a­toi­re de Jésus. La Sain­te Cène for­ti­fie not­re foi au fait que le corps et le sang du Christ sont don­nés pour la rémis­si­on de nos péchés.

La Sain­te Cène don­ne de la for­ce et de la con­fi­an­ce en Christ. El­le peut don­ner la for­ce à être con­vain­cu du par­don des péchés ou la for­ce à régler des qu­e­rel­les avec nos proc­hains. Ain­si la Sain­te Cène nous ai­de à met­t­re la foi en pra­ti­que.

Fai­tes-le en mémoi­re de moi

Jésus or­don­na à prend­re la Sain­te Cène en mémoi­re de lui. Dans la priè­re de la Sain­te Cène, on se sou­vient de bons œuv­res du sa­lut de Dieu: de la créa­ti­on, des pro­mes­ses des prophè­tes con­cer­nant le Mes­sie qui naît­ra et en­fin de Jésus, qui soi-même est présent dans la Sain­te Cène.

La Sain­te Cène est un re­pas pour re­mer­cier et lou­er Dieu en­semb­le « avec les an­ges et tous les saints ». Dans la Sain­te Cène nous pou­vons avoir un avant-gôut de la joie et l’al­lég­res­se du fes­tin cèlèste. Les Pa­ro­les de Jésus à la pre­miè­re Sain­te Cène rap­pel­lent du but fi­nal : « Je vous le dis, je ne boi­rai plus désor­mais de ce fruit de la vig­ne, jus­qu’au jour où j’en boi­rai du nou­ve­au avec vous dans le ro­yau­me de mon Père » (Matt 26 : 29).

Tex­te : Ant­ti Koi­vis­to

Sour­ce : Ajan­koh­tais­ta 2013, Siu­naus

Tra­duc­ti­on : E.-M. A.

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä nu­me­ros­sa 16.11.2016

10.11.2024

Jeesus kääntyi, näki naisen ja sanoi: ”Ole rohkealla mielellä, tyttäreni, uskosi on parantanut sinut.” Siitä hetkestä nainen oli terve. Matt. 9:22

Viikon kysymys